samedi 7 septembre 2013

1) La soi-disant vision du Nour est en tout point identique au 3e oeil des
mediums et yogi


C’est le point central de la tariqa. M. Fawzi annonce la couleur : « je suis le sheikh de
celui qui voit, celui qui ne voit pas je ne suis pas son sheikh et il n’est pas mon disciple ». Ses
disciples ne parlent que de ça. Ils affirment voir la lumière d’Allah, son « nour », de leurs
propres yeux, ouverts ou fermés. Ils affirment que cette lumière leur procure des visions
divines et fait d’eux des « munqarabboun », des rapprochés d’Allah. Cette vision démarre dès
que le pacte, la « bay’aa », est pris avec Mohammed Fawzi. Le disciple voit un point
lumineux semblable à une étoile, il voit ce point les yeux aussi bien fermés qu’ouverts. Sa
couleur diffère selon les disciples. On lui explique que ça y est, il voit le Nour d’Allah.
Cette vision est lourde de conséquences, car elle fait de lui un wali (oui oui, un wali !), ses
prières et son jeûne vont enfin être acceptés (ce qui n’était donc pas le cas avant et n’est pas
celui de ceux qui ne sont pas dans la tariqa, soit la quasi-totalité des musulmans).

Mohammed Fawzi vient de lui donner le « fath », l’ouverture spirituelle. Le disciple va
ensuite devoir développer cette vision, par le dhikr. Un wird (un dhikr à réaliser
quotidiennement) bien précis est donné par Mohammed Fawzi à cet effet. Mais attention, ce
wird doit impérativement être effectué dans le noir total, les yeux fermés.
Les autres disciples témoignent de l’évolution de cette vision. Cette lumière va grossir petit à
petit pour couvrir tout le champ de vision et permettre (toujours à l’état de veille) d’y
pénétrer. Elle va aussi modifier la vision que l’on a du monde les yeux ouverts. Là on arrive à
ce qu’ils appellent le premier sirr (le cheminement est marqué par des étapes, au nombre de
7, appelées « sirr »). Le cheminement doit permettre l’accès par cette lumière à la
« haqiqa », le disciple pourra ainsi de lui-même interpréter n’importe quel verset ou hadith
ainsi que valider son authenticité sans le moindre effort.
Ou comment devenir un mouhadith, ce qui nécessite à ceux qui accèdent à ce grade une vie
d’étude de cette science, avec une simple poignée de mains et quelques mois de dhikr. Elle
est pas belle la vie ?

Et attention, M.Fawzi indique très clairement qu’il est le seul à pouvoir donner ce nour, et le
seul à pouvoir le retirer. Vous l’aurez compris, l’emprise du sheikh sur le disciple est
fermement mise en place dès le départ.
L’évolution de la vision est la suivante : d’abord on voit une étoile, qui se met à bouger, puis
à grossir. Ensuite une lune, ensuite un soleil, ensuite on est capable de rentrer dans cette
lumière. Là on a des visions extraordinaires, on peut voyager sans contraintes dans le temps
et dans l’espace, dans le cosmos.

Petit problème, cette vision ainsi que ses étapes existent de façon identique ailleurs que chez
les karkari. Ce sont des choses bien connues des mediums et des pratiquants intensifs du
yoga ou de la méditation. Cela porte un nom : le 3e oeil.
Pour faire court, vous entrez à l’état de veille dans le monde des jnoun, qui vous font croire
que vous voyez le monde avec votre âme, que vous accédez au monde spirituel etc alors
qu’en fait ils ne font que vous diriger tranquillement vers un égarement toujours plus
profond.

Tout est identique : les étapes, le détail des visions, les moyens de les obtenir.
Pour vous en convaincre, vous trouverez ci-dessous quelques témoignages issus de forums
liés à ces pratiques ainsi que des liens vers deux vidéos extraites d’une série intitulée « le
temple de salomon, partie « les djinns » qui traitent de ce sujet.

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